Danser de nuit, danser la nuit
Sur un plateau encombré de plans inclinés, cinq êtres respirent à l’unisson. Accordés par ce souffle, ils arpentent des chemins personnels, se côtoient sans faire corps, cherchent leur voie. La nuit les invite à sonder le trouble, à explorer les accélérations, les désordres, les excès, les corps toujours en éveil.

La Belle Humeur questionne avec originalité notre rapport à la nuit. Une nuit chorégraphique qui emporte par l’intensité du geste contemporain et d’incessants mouvements en décomposition et recomposition permanente.

Dans l’obscurité, nous n’y voyons pas moins, nous y voyons autrement, plus loin.
Trois interprètes nous ouvrent les portes de la nuit, un univers où tout semble pouvoir naître. Car la nuit ne cache pas… elle révèle un monde puissant à la beauté onirique.

Trois danseurs tapis dans l’ombre, des silhouettes devenues hiboux, explorent cette matière élastique, poreuse, infinie. La nuit est leur deuxième peau.

Un spectacle pour enfin y voir dans le noir et ne plus avoir peur de la nuit.