Cueillir ces mots des lèvres des dernières gardiennes de la Aïta
Première femme rappeuse du Maghreb, Wilad Mjama s’intéresse depuis plusieurs années à une tradition musicale marocaine ancestrale transmise uniquement par des femmes, les Chikhates. Ce chant qu’on nomme "aïta" est une sorte de complainte, de blues en arabe dialectal qui se transmet exclusivement de façon orale.

Widad Mjama fait résonner cette poésie de l’oubli à l’ère du numérique, en mêlant des sonorités électroniques aux instruments à cordes traditionnels tels que le oud, le violon et l’outar.