Mon désir d’écrire sur la mafia remonte à loin. Plusieurs fois, j’ai tenté de m’y confronter mais je me sentais encombré de références fictionnelles. C’est la perspective de retrouver F. Nadin qui a réactivé mon envie d’examiner l’amplitude shakespearienne et kafkaïenne du monde du crime organisé. Je partage avec lui les mêmes racines italiennes et théâtrales ; nous sommes des enfants d’émigrants, fils de parents qui un jour ont quitté leur maison et pris la route. Un seul en scène que j’ai voulu aussi libre que possible ; on roulerait en vespa dans nos mémoires individuelles et collectives...