Fabrice Melquiot s’inspire de la vie d’Esmatullah Alizadah, musicien d’origine afghane, pour composer un spectacle musical, nourri d’une tension poétique et politique.
Sur scène, c’est Esmatullah Alizadah lui-même qui incarne le rôle d’Aref. C’est lui aussi qui en compose la musique, dans laquelle dialoguent dambura, harmonium et tablas.
Avec un texte écrit intégralement en alexandrins et en décasyllabes, Fabrice Melquiot crée un face à face nerveux, comme une joute oratoire et musicale, esquivant la parole de l’exil pour habiter la langue de l’accueil.