Les chansons de Keren Ann, à travers la voix d'Irène, rencontrent les mots de Charles Bukowski, Baudelaire, Andrée Chedid, Eluard... Ces voyages immobiles, qu'elles enregistrent côte à côte en s'imaginant si loin l'une de l'autre, en s'imaginant si loin l'une de l'autre pour mieux se retrouver, leurs font retrouver les instincts de la scène. Les salles ré-ouvriont bien un jour non ? Elles s'imaginent alors prolonger ce voyage en live, face à un public même restreint, masqué et à distance, comme une promesse d'un retour vers la scène, vers l'espoir aussi.