Juliette

On se souvient de l’interprétation pour le moins tonique de La Complainte des filles de joie aux côtés de François Morel, lors du concert hommage aux 100 ans de Georges Brassens.

La voilà de retour avec son nouvel opus, Chansons de là où l’œil se pose, dans lequel elle s’amuse à traverser le petit théâtre de la vie, mêlant avec malice l’anecdotique et le tragique, le rire et les larmes, le soleil et les ombres. Sous sa baguette magique, la scène se transforme en un joyeux bric à brac, où l’on retrouve en vrac : des chiens, des pouet pouet, des cloches, un violoncelle, des c(h)œurs qui battent et qui refusent d’abdiquer, des voitures oubliées, le Diable et plein d’autres choses.

Dans chacune de ses chansons, Juliette nous entraîne d’une émotion à l’autre, veillant à la qualité des compositions autant qu’à la truculence de ses textes. La gouaille, l’humour et le verbe sont au cœur de son répertoire. Chaque air y résonne comme le nouvel acte d’une pièce de théâtre, comme un rideau qui s’ouvre, un univers qui se dessine.