Yaran

En Afghanistan, avant la chute de Kaboul, le jeune musicien Esmatullah Alizadah se produit dans les festivals et à la télévision nationale. Formé aux techniques traditionnelles, il excelle notamment à l’harmonium et au dambura. Une éminente carrière qui s’interrompt brusquement avec le retour au pouvoir des talibans. L’artiste fuit et se réfugie au Pakistan, avant d’arriver en France. Ici commence l’histoire avec le Théâtre Molière.

Depuis deux ans, nous découvrons son art, sa voix, ses instruments, son talent de compositeur hors pair, son sens de l’humour… et les chansons d’amour qu’il affectionne particulièrement ! Pour cette création, il s’associe à Nicolas Beck, guitariste et joueur de tarhu, auquel se joignent Bastian Pfefferli, percussionniste, et Benjamin Lévy, à la musique électronique.

Mariant rythmes envoûtants et matières électriques, le quatuor fait résonner les instruments traditionnels afghans avec les sonorités occidentales. De cette rencontre au sommet naissent un dialogue fécond entre les cultures et une musique sublime, à nulle autre pareille.